Rendons à César ce qui est à César, je dois ma découverte du jour à Facebook. De l'intérêt de suivre des pages thématiques...
Au détour de mon fil d'actualité, que vois-je ? Un bleu sépulcral, soyeux et féerique à la fois. Un mausolée à l'antique émergeant des cyprès, une atmosphère que Böcklin lui-même ne renierait pas. Bref, je tombe sous le charme de The Mysterious portal, un pastel du baron Arild Rosenkrantz, nom peu mélodieux s'il en est qui n'est dissimule pas moins un délicieux talent.
The Mysterious Portal Pastel - vers 1938 Leicester Galleries |
Andersen, Hendrik C., Portrait du Baron Arild Rosenkrantz 1897 Museo H. C. Andersen |
En 1887, Arild est envoyé à Rome pour suivre l'enseignement du peintre-fresquiste Modesto Faustini qui lui transmet son goût des grands maîtres italiens. Arild pose alors les bases de son style onirique et puissamment délicat.
Deux années plus tard, il intègre l'Académie Julian, à Paris, où il a pour professeurs Jean-Paul Laurens et Benjamin Constant. Il s’imprègne aussi bien du style des peintres des Salons et des Impressionnistes que du Préraphaélisme et de l'art de Turner ou de Blake.